La deuxième grande étape, réalisée dans les pays importateurs va de la torréfaction à l'emballage. La torréfaction est décisive et détermine la qualité finale du café. Schématiquement, durant la cuisson, elle met en oeuvre des réactions chimiques complexes qui produisent, entre autres, les arômes et les colorations brunes. Appelées réactions de Maillard, du nom d'un chimiste français né en 1878, elles vont permettre l'émergence, la combinaison et l'effacement d'un millier d'arômes alors que le café vert en laisse distinguer seulement trois. Le réchauffement progressif jusqu'à 180 ou 200°C garantit la bonne libération des arômes.
Pour finir, le café est moulu et emballé pour permettre sa conservation.